A côté des traditionnels produits d’investissement comme les actions, les obligations, les fonds d’investissement, on trouve de plus en plus de nouvelles méthodes  d’investissement sur des produits comme le vin ou les spiritueux. Ces investissements sont souvent le fruit d’une gestion de patrimoine basée sur la diversification. Alors, comment investir intelligemment dans le vin ?  Comment optimiser son investissement et comment débusquer les pièges parfois tendus ? Nous vous disons tout dans cet article ! 

Est-ce rentable d’investir dans le vin ?

Si l’investissement est pensé à long terme et qu’il est fait en connaissance des spécificités du marché, investir dans le vin peut s’avérer rentable. 

Le vin dispose même de ses propres indicateurs comme le Winedex 100 qui répertorie les 100 valeurs les plus échangées sur le marché. Crée en 2007, cet indicateur a bondi de 215 % jusqu’en Février 2020, quand dans le même temps, le CAC 40 français dévissait de près de 24 %. Bien que cela ne présuppose pas que l’avenir aille dans le même sens, le vin restant un investissement à risque et par nature incertain, les courbes peuvent donner bon espoir à ceux qui souhaitent se constituer une cave. 

Sachez qu’il est aussi possible de confier la gestion de votre cave à des fonds d’investissements sérieux comme Cavissima. Vos vins seront stockés par l’entreprise et vous serez conseillé selon votre profil d’investisseur. Ces sociétés prélèvent des frais de gestion de votre cave et bien souvent une commission de 10 % sur la plus-value à la revente.

Sur quels produits investir ?

Il va s’en dire que certains produits viticoles se prêtent beaucoup plus que d’autres à la logique de l’investissement. Si nous devions établir un portrait-robot du vin idéal sur lequel investir, il serait de garde, rouge et plutôt de région bordelaise ou bourguignonne. 

L’importance des millésimes est aussi une question importante. Citons 1982, 1989, 1990, 2000, 2005, 2009, 2010 et 2015 comme millésimes exceptionnels pour les vins français. La plupart des experts parlent de 2000 comme le millésime du siècle. 

Se pose ensuite la question du volume. A l’instar de la bourse, les spécialistes conseillent de diversifier ses placements vinicoles entre vins à fort potentiel et grands crus déjà reconnus. On considère généralement qu’un investissement spéculatif est intéressant à partir de 200 bouteilles. En terme financier, cela peut considérablement varier. 

Bon à savoir : Les « influenceurs du vin » comme Wine Spectator ou David Parker ont un pouvoir considérable dans l’industrie vinicole. Un millésime bien noté dans ces revues et c’est une quasi-certitude d’opérer un investissement qui s’avèrera rentable sur le long terme. 

Investissement dans le vin : attention aux arnaques ! 

De nombreuses publicités fleurissent sur les réseaux sociaux ou certains sites internet vantant les placements dans le vin. Sans toutes les considérer comme des escroqueries, elles doivent néanmoins vous maintenir en alerte. 

Ces sociétés opèrent souvent de la même façon via des « nouvelles » plateformes d’investissement et promettent une rentabilité rapide et élevée. Le principe est souvent le même, on vous propose une solution clé en main qui va vous permettre d’acquérir des bouteilles qui seront stockées directement dans les caves de la société. Après quelques mois d’investissement, ces entreprises vous verseront vos premiers rendements pour vous inciter à investir davantage. L’engrenage est alors lancé. Lorsque vous demanderez à revendre vos actifs en totalité, ces sociétés ne donneront plus signe de vie. 

Certains conseils peuvent vous aider à démasquer ce genre de pratiques : 

  • Restez sur vos gardes à l’annonce d’une plus-value forte dans un laps de temps court. Cela est contraire au rapport entre le risque et le rendement. 
  • Renseignez vous sur la société (le pays de domiciliation, l’identité des gérants ou des porteurs de projet…)

Bon à savoir : Pour éviter les mauvaises surprises, n’achetez que des bouteilles dont l’étiquette est en bon état.